Comment aligner les rapports d’émissions de GES avec les objectifs d’atténuation du changement climatique de la taxonomie verte ?

Apprenez à aligner vos rapports d'émissions de GES avec les objectifs d'atténuation du changement climatique de la taxonomie verte pour améliorer la durabilité de votre entreprise et répondre aux exigences réglementaires.
GES-changement-climatique-taxonomie-verte

Aligner les rapports d’émissions de gaz à effet de serre (GES) avec les objectifs d’atténuation du changement climatique, en se basant sur la taxonomie verte de l’Europe, représente une étape cruciale pour les entreprises désireuses de soutenir les objectifs environnementaux globaux et de promouvoir une activité durable. Cette démarche stratégique permet non seulement de mesurer et de réduire efficacement les émissions de GES, mais également d’harmoniser les opérations d’entreprise avec les ambitions climatiques mondiales, soulignant l’importance de la biodiversité et la nécessité d’une transition vers une économie plus verte.

En adhérant aux principes de la taxonomie verte, les entreprises peuvent non seulement démontrer leur engagement envers la durabilité, mais aussi aligner leurs opérations avec les objectifs climatiques globaux.

La taxonomie verte, introduite par l’Union européenne, définit un cadre clair pour les activités économiques considérées comme durables et bénéfiques pour le climat. En se conformant à cette taxonomie, les entreprises sont amenées à évaluer et à communiquer leur impact sur le climat de manière transparente et normalisée. 

Cela implique l’adoption de pratiques rigoureuses de mesure des émissions, la mise en œuvre de stratégies de réduction efficaces et l’intégration de ces efforts dans leur reporting global de durabilité. Ainsi, l’alignement des rapports d’émissions de GES avec les objectifs d’atténuation du changement climatique devient un élément fondamental de la stratégie environnementale des entreprises, contribuant activement à la lutte contre le changement climatique et à la promotion d’une activité durable.

Comprendre la taxonomie verte et ses objectifs

Définition de la taxonomie verte

La taxonomie verte, souvent mentionnée dans le contexte de l’Union européenne, est un système de classification qui définit quels investissements et activités économiques peuvent être considérés comme écologiquement durables. L’objectif principal de cette taxonomie est de guider et d’encourager les investissements dans des projets et des activités qui contribuent positivement à l’environnement, tout en offrant une transparence accrue et en évitant le « greenwashing » (fausses allégations de durabilité).

Objectifs d'atténuation du changement climatique

Les objectifs d’atténuation du changement climatique sont au cœur de la taxonomie verte. Ils incluent :

  1. Réduction des Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) : Cela concerne principalement la diminution des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre dans divers secteurs, notamment l’énergie, l’industrie et les transports.

  2. Soutien à la Transition Énergétique : La taxonomie encourage les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies propres, et soutient les initiatives visant à améliorer l’efficacité énergétique.

  3. Promotion de l’Économie Circulaire : Elle vise à réduire les déchets et à encourager le recyclage et la réutilisation des ressources, contribuant ainsi à une économie plus circulaire et durable.

Inventaire précis des émissions de GES

La réalisation d’un inventaire précis des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une étape essentielle pour toute organisation souhaitant comprendre et réduire son impact climatique. Cela implique l’identification des sources d’émissions de GES, ainsi que l’utilisation d’outils et de méthodologies adaptés pour quantifier ces émissions. Voici un aperçu du processus :

Identification des sources d'émissions

  1. Émissions Directes (Scope 1) : Cela inclut les émissions provenant de sources contrôlées directement par l’entreprise, comme les émissions des véhicules de l’entreprise, des installations de production ou de tout autre équipement.

  2. Émissions Indirectes Associées à l’Énergie (Scope 2) : Ces émissions résultent de la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur achetées et consommées par l’entreprise.

  3. Autres Émissions Indirectes (Scope 3) : Il s’agit d’émissions qui sont une conséquence des activités de l’entreprise mais qui proviennent de sources non détenues ou contrôlées par elle, comme les émissions liées au transport des marchandises, aux déplacements des employés, à la production des matières premières, etc.

Outils et méthodologies

  1. Protocole GES : C’est la norme la plus utilisée pour la comptabilité et le reporting des émissions de GES. Il fournit des lignes directrices détaillées pour calculer et rapporter les émissions des trois scopes.

  2. Logiciels Spécialisés : Des logiciels de gestion des données environnementales peuvent aider à collecter, analyser et rapporter les données sur les émissions de GES. Ces outils facilitent souvent le processus de calcul en s’adaptant aux spécificités de l’entreprise.

  3. Facteurs d’Émission : Pour convertir les données d’activité (comme les kWh d’électricité consommés ou les litres de carburant utilisés) en émissions de GES, des facteurs d’émission sont utilisés. Ces facteurs varient en fonction de la source d’énergie et de la géographie.

  4. Audits Énergétiques : Réaliser des audits énergétiques peut aider à identifier où et comment les émissions sont générées, offrant ainsi des pistes pour des actions de réduction.

Fixation des objectifs de réduction

La fixation des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une étape cruciale pour les entreprises et les organisations engagées dans la lutte contre le changement climatique. Voici les grandes lignes de ce processus :

Avant de définir des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), il est fondamental pour une organisation de comprendre son empreinte carbone actuelle. 

Cela se réalise généralement par un inventaire des émissions de GES, qui permet d’identifier et de quantifier les différentes sources d’émissions. Dans la définition de ces objectifs, il est pertinent de se référer à des cadres internationaux, tels que l’Accord de Paris ou les Objectifs de Développement Durable de l’ONU, afin de s’aligner sur les efforts globaux de lutte contre le changement climatique. 

Les objectifs fixés doivent être à la fois ambitieux et réalistes, en respectant les critères SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporellement définis), couvrant les émissions directes (Scope 1), celles liées à l’énergie achetée (Scope 2) et, idéalement, les émissions indirectes (Scope 3). 

De nombreuses organisations visent la neutralité carbone, s’engageant à réduire au maximum leurs émissions et à compenser les restantes par des projets de séquestration de carbone. Après avoir fixé ces objectifs, il est crucial d’élaborer un plan d’action détaillé, incluant des mesures telles que l’amélioration de l’efficacité énergétique ou le passage aux énergies renouvelables. 

Enfin, un suivi régulier et une réévaluation des objectifs sont nécessaires pour garantir qu’ils restent pertinents et que les progrès souhaités sont en cours de réalisation.

En fixant des objectifs de réduction des émissions de GES clairs et en élaborant des plans d’action stratégiques pour les atteindre, les organisations peuvent jouer un rôle significatif dans la réduction de leur impact environnemental et contribuer activement à la lutte contre le changement climatique.

Stratégies d'atténuation

Les stratégies d’atténuation sont des approches adoptées par les entreprises, les gouvernements et d’autres entités pour réduire ou limiter leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et atténuer ainsi leur impact sur le changement climatique. Ces stratégies peuvent varier considérablement en fonction de l’industrie, de la taille de l’organisation et de ses opérations spécifiques. Voici quelques stratégies d’atténuation courantes :

Évaluation des Émissions Actuelles Avant de fixer des objectifs, il est essentiel de comprendre l'empreinte carbone actuelle de l'organisation. Cela se fait généralement par un inventaire des émissions de GES, qui identifie et quantifie les sources d'émissions.
Référence aux Accords et Initiatives Internationaux Les objectifs peuvent s'aligner sur des cadres internationaux tels que l'Accord de Paris, qui vise à limiter l'augmentation de la température mondiale, ou les Objectifs de Développement Durable de l'ONU.
Fixation d'Objectifs Réalistes et Mesurables Les objectifs doivent être ambitieux mais réalisables, avec des jalons clairs et des échéances définies. Ils peuvent être à court, moyen ou long terme, et doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporellement définis (critères SMART).
Considération des Scopes d'Émissions Les objectifs doivent couvrir les émissions directes (Scope 1), les émissions liées à l'énergie achetée (Scope 2) et, idéalement, les émissions indirectes (Scope 3).
Engagement envers la Neutralité Carbone De nombreuses organisations s'engagent vers la neutralité carbone, ce qui implique de réduire les émissions autant que possible et de compenser les émissions restantes par des projets de séquestration de carbone.
Plan d'Action Après la fixation des objectifs, il est important de développer un plan d'action détaillé pour atteindre ces objectifs. Cela peut inclure des améliorations de l'efficacité énergétique, le passage aux énergies renouvelables, des modifications dans les processus opérationnels, etc.
Suivi et Réévaluation Les objectifs doivent être régulièrement suivis et réévalués pour s'assurer qu'ils restent pertinents et que l'organisation est sur la bonne voie pour les atteindre. rediger sous forme de paragraphe

Ces stratégies d’atténuation contribuent non seulement à réduire les émissions de GES, mais peuvent également offrir des avantages économiques, comme la réduction des coûts énergétiques, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et l’augmentation de la compétitivité sur le marché.

Améliorer la collecte et la gestion des données

Améliorer la collecte et la gestion des données est un enjeu crucial pour les entreprises et les organisations, car une gestion efficace des données permet de prendre des décisions éclairées, d’optimiser les opérations et de répondre aux exigences de conformité. Voici quelques stratégies pour améliorer ces processus :

  1. Mise en Place de Systèmes de Gestion de Données Intégrés : Utiliser des logiciels et des plateformes qui permettent une collecte, un stockage et une analyse efficaces des données. Ces systèmes devraient être capables d’intégrer des données provenant de différentes sources et formats.

  2. Automatisation de la Collecte des Données : Implémenter des outils automatisés pour réduire les erreurs humaines et accroître l’efficacité. L’automatisation peut être particulièrement utile pour collecter des données répétitives ou en grande quantité.

  3. Formation et Sensibilisation des Employés : Assurer que le personnel est bien formé sur l’importance de la gestion des données et sur l’utilisation des systèmes et outils associés. Des employés bien informés sont essentiels pour maintenir l’intégrité et la précision des données.

  4. Mise en Place de Politiques de Gestion des Données : Développer des politiques claires pour la collecte, le stockage, le traitement et la partage des données. Ces politiques doivent inclure des aspects de sécurité et de confidentialité des données.

  5. Utilisation de Standards et de Normes : Se conformer aux standards et normes de l’industrie pour garantir que les données sont collectées et gérées de manière cohérente et compatible avec d’autres systèmes.

  6. Évaluation et Amélioration Continues : Régulièrement évaluer et mettre à jour les processus de collecte et de gestion des données pour s’assurer qu’ils restent efficaces, sécurisés et conformes aux exigences légales et sectorielles.

  7. Intégration des Technologies Avancées : Explorer l’utilisation de technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique pour améliorer l’analyse des données et obtenir des insights plus profonds.

En améliorant la collecte et la gestion des données, les organisations peuvent non seulement augmenter leur efficacité opérationnelle, mais aussi gagner en transparence et en responsabilité, éléments de plus en plus importants dans le contexte actuel de responsabilité sociale des entreprises et de durabilité.

Rapporter de manière transparente et conforme

Rapporter de manière transparente et conforme est essentiel pour les entreprises et organisations qui souhaitent démontrer leur engagement envers la responsabilité sociale, la durabilité et le respect des normes réglementaires. Un reporting transparent et conforme permet non seulement de gagner la confiance des parties prenantes, mais également de refléter fidèlement les performances et les pratiques de l’entreprise. Voici comment y parvenir :

Adhésion aux normes de reporting

S’aligner sur des normes de reporting reconnues, telles que le Global Reporting Initiative (GRI), le Sustainability Accounting Standards Board (SASB), ou les normes de l’International Integrated Reporting Council (IIRC). Ces normes fournissent des cadres pour rapporter de manière exhaustive et standardisée.

Transparence des informations

Fournir des informations claires, précises et complètes sur toutes les activités et performances pertinentes, y compris les défis et les domaines à améliorer. La transparence implique l’honnêteté et l’ouverture, évitant de masquer ou de minimiser les aspects négatifs.

Vérification et assurance externe

 Faire appel à des tiers indépendants pour vérifier et valider les données et informations rapportées. Cela ajoute une couche de crédibilité et d’objectivité au rapport.

Communication claire et accessible

Présenter les informations de manière compréhensible et accessible, en évitant le jargon technique excessif et en utilisant des formats qui facilitent la lecture et l’interprétation.

Mise à jour et régularité

 Publier des rapports de manière régulière (annuellement, par exemple) et s’assurer qu’ils sont à jour, reflétant les dernières performances et initiatives de l’entreprise.

Inclusion de toutes les parties prenantes

 Considérer les besoins et attentes de toutes les parties prenantes, y compris les employés, les investisseurs, les clients, les fournisseurs, et la communauté locale, en intégrant leurs perspectives dans le rapport.

Respect des lois et réglementations

Veiller à ce que le reporting soit conforme aux lois et réglementations en vigueur, tant au niveau national qu’international, notamment en matière de finance, d’environnement et de travail.

Utilisation de la technologie

Employer des outils technologiques pour faciliter la collecte de données, l’analyse et la présentation des rapports, en veillant à la sécurité et à la confidentialité des données.

En mettant en œuvre ces pratiques, les organisations peuvent s’assurer que leur reporting est à la fois transparent et conforme, renforçant ainsi leur réputation et leur intégrité tout en fournissant des informations précieuses aux parties prenantes concernées.

Engager les parties prenantes

Engager les parties prenantes est un élément crucial pour le succès des initiatives d’entreprise, notamment en matière de durabilité et de responsabilité sociale. Cela implique une mobilisation interne au sein de l’organisation et une collaboration externe avec des acteurs variés. Voici comment procéder :

Mobilisation interne

  1. Communication Interne Efficace : Utiliser des canaux de communication internes pour partager les objectifs, les stratégies et les progrès de l’entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale. Cela peut inclure des newsletters, des réunions d’équipe, ou des plateformes en ligne.

  2. Formation et Sensibilisation des Employés : Organiser des formations et des ateliers pour sensibiliser les employés aux enjeux de durabilité et les impliquer activement dans les initiatives de l’entreprise.

  3. Promotion de la Culture d’Entreprise : Encourager une culture d’entreprise qui valorise la responsabilité sociale et environnementale, en reconnaissant et en récompensant les contributions des employés à ces domaines.

  4. Implication dans la Prise de Décision : Impliquer les employés dans la prise de décisions liées à la durabilité pour renforcer leur engagement et leur sentiment d’appartenance.

Collaboration externe

  1. Dialogue avec les Investisseurs et les Clients : Engager des discussions régulières avec les investisseurs et les clients sur les pratiques de durabilité de l’entreprise, en prenant en compte leurs attentes et leurs suggestions.

  2. Partenariats avec des ONG et des Organismes Locaux : Établir des partenariats avec des organisations non gouvernementales et des acteurs locaux pour travailler sur des projets communs de durabilité ou de responsabilité sociale.

  3. Participation à des Initiatives Sectorielles : Rejoindre des initiatives ou des groupes de travail sectoriels pour collaborer sur des défis communs en matière de durabilité et partager les meilleures pratiques.

  4. Engagement Communautaire : Participer activement aux initiatives communautaires et soutenir des projets locaux qui alignent les objectifs de l’entreprise avec les besoins de la communauté.

  5. Transparence et Reporting : Fournir des rapports transparents et réguliers sur les performances de durabilité de l’entreprise, accessible à toutes les parties prenantes.

Adapter et innover continuellement

L’adaptation et l’innovation continues sont essentielles pour les entreprises souhaitant rester compétitives et pertinentes dans un environnement en constante évolution. Cela implique une veille technologique attentive et une capacité à répondre rapidement aux évolutions réglementaires. Voici quelques stratégies pour y parvenir :

Veille technologique et innovation

  • Investir dans la Recherche et le Développement (R&D) : Allouer des ressources pour la recherche et le développement permet de rester à la pointe de la technologie et de développer de nouveaux produits ou services innovants.

  • Collaborations avec des Universités et des Centres de Recherche : Établir des partenariats avec des institutions académiques ou des centres de recherche peut apporter de nouvelles perspectives et accéder à des recherches de pointe.

  • Participation à des Salons et Conférences : Assister à des événements de l’industrie pour se tenir informé des dernières innovations et tendances technologiques.

  • Adoption de Technologies Émergentes : Explorer et intégrer des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, la blockchain ou l’IoT (Internet des Objets) pour améliorer l’efficacité et ouvrir de nouvelles possibilités d’innovation.

Réponse aux évolutions réglementaires

  • Suivi Actif des Changements Règlementaires : Mettre en place un système pour surveiller en continu les changements dans la réglementation, tant au niveau local qu’international.
  • Formations et Mises à Jour Régulières : Assurer que les équipes juridiques et de conformité reçoivent des formations régulières pour comprendre et appliquer les nouvelles règlementations.

  • Agilité et Flexibilité Organisationnelle : Être prêt à adapter rapidement les processus et les opérations de l’entreprise en réponse aux nouvelles exigences légales.

  • Engagement et Dialogue avec les Autorités Règlementaires : Participer à des dialogues avec les autorités réglementaires et autres parties prenantes pour influencer le développement de politiques favorables à l’innovation.

Se préparer aux vérifications et certifications

Processus de vérification

Compréhension des Normes et Critères : Avant tout, il est essentiel de bien comprendre les normes et critères spécifiques du label ou de la certification visée. Cela peut nécessiter une étude approfondie des exigences et des standards requis.

Évaluation Interne : Réaliser une évaluation interne pour déterminer dans quelle mesure l’entreprise répond déjà aux critères de certification. Cela peut impliquer l’analyse des processus de production, des chaînes d’approvisionnement et des pratiques de gestion.

Mise en Conformité : Si des écarts sont identifiés, il est nécessaire d’adapter les processus pour se conformer aux exigences. Cela peut inclure des changements dans les pratiques opérationnelles, l’approvisionnement en matières premières ou la gestion des déchets.

Documentation et Preuve de Conformité : Rassembler et organiser la documentation nécessaire pour prouver la conformité aux critères. Cela peut inclure des rapports environnementaux, des audits internes, et des dossiers de suivi.

Certification et labels écologiques

Choix du Label Écologique : Identifier le label écologique le plus pertinent pour l’entreprise, en fonction de son secteur d’activité et de ses produits ou services. Par exemple, le label européen Ecolabel pour les produits respectueux de l’environnement, ou le label Energy Star pour les appareils économes en énergie.

Respect des Critères Spécifiques : Chaque label a ses propres critères, souvent axés sur la réduction de l’impact environnemental, l’efficacité énergétique, la réduction des déchets, ou l’utilisation de matières recyclables ou renouvelables.

Audit Externe : La plupart des labels nécessitent un audit externe par un organisme certificateur indépendant pour vérifier la conformité.

Maintien de la Certification : Après l’obtention du label, un suivi régulier et des audits périodiques sont généralement nécessaires pour maintenir la certification.

Contribuer à une économie plus verte globalement

Contribuer à une économie plus verte est un défi global qui nécessite l’engagement et la collaboration de tous les acteurs économiques, des petites entreprises aux grandes multinationales, en passant par les consommateurs et les décideurs politiques. Voici quelques pistes pour y parvenir :

Promotion des Énergies Renouvelables : Encourager l’utilisation des énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et la biomasse pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.

Efforts en Matière d’Efficacité Énergétique : Mettre en œuvre des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments, les processus industriels et les transports.

Économie Circulaire : Adopter des modèles d’économie circulaire qui favorisent le recyclage, la réutilisation et la réduction des déchets, en mettant l’accent sur la durabilité du cycle de vie des produits.

Innovation et Recherche : Investir dans la recherche et le développement pour créer de nouvelles technologies et solutions écologiques, comme les matériaux biodégradables ou les procédés de production à faible émission de carbone.

Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) : Intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise pour assurer des pratiques commerciales éthiques et durables.

Collaboration et Partenariats : Travailler en collaboration avec d’autres entreprises, gouvernements et ONG pour partager les meilleures pratiques et renforcer les efforts de durabilité à l’échelle mondiale.

Sensibilisation et Éducation : Sensibiliser et éduquer le public et les parties prenantes sur l’importance de la durabilité et les moyens d’y contribuer activement.

En s’engageant dans ces actions, les acteurs économiques peuvent jouer un rôle majeur dans la transition vers une économie plus verte, contribuant ainsi à la protection de l’environnement, à la lutte contre le changement climatique et à la promotion d’un développement durable pour les générations futures.

Conclusion

En conclusion, aligner les rapports d’émissions de gaz à effet de serre avec les objectifs d’atténuation du changement climatique de la taxonomie verte est un processus exigeant, mais essentiel pour les entreprises souhaitant contribuer activement à la lutte contre le changement climatique. 

Cela nécessite une évaluation précise et régulière des émissions, l’adoption de stratégies de réduction basées sur les critères de la taxonomie verte, et une communication transparente et conforme aux normes établies. 

En se conformant à ces directives, les entreprises non seulement renforcent leur responsabilité environnementale et leur crédibilité, mais elles participent également à un mouvement global vers une économie plus durable et respectueuse de l’environnement. 

Cette démarche est non seulement bénéfique pour la planète, mais elle offre aussi des avantages stratégiques aux entreprises, en alignant leurs objectifs économiques avec les impératifs écologiques de notre époque.

Aligner les rapports permet de démontrer l'engagement de votre entreprise envers la durabilité, d'attirer des investissements responsables, et de se conformer aux réglementations et attentes croissantes en matière de reporting environnemental.

Il y a trois 'Scopes' : Scope 1 couvre les émissions directes de l'entreprise, Scope 2 les émissions indirectes liées à la consommation d'énergie, et Scope 3 toutes les autres émissions indirectes liées aux activités de l'entreprise.

Vous pouvez utiliser des outils et méthodologies standardisés comme le GHG Protocol, collecter des données précises sur vos activités, et potentiellement faire appel à des consultants spécialisés pour vous aider dans cette démarche.

Rate this experts-comptables
Contactez-nous

N’hésitez pas à nous contacter, nos experts-comptables se feront un plaisir de revenir vers vous dans les plus brefs délais. Vous pouvez également prendre directement un rendez-vous.